CIHM Microfiche Séries (Monographs)

ICMH

Collection de microfiches (monographies)

Canadian Institute for Historical Microreproductions / institut canadien de microreproductions historiques

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Technical and Bibliographie Notes / Notes techniques et bibliographiques

The Institute has attempted to obtain the best original copy available for tilming. Features of this copy which may be bibliographically unique, which may alter any of the images in the reproduction, or which may significantly change the usual method of filming are check d below.

0Coloured covers / Couverture de couleur

Covers damaged / Couverture endommagée

Covers restored and/or laminated / Couverture restaurée et/ou pelliculée

Cover title missing / Le titre de couverture manque

I I Coloured maps / Cartes géographiques en couleur

Coloured ink (i.e. other than blue or black) / Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire)

Coloured plates and/or illustrations / Planches et/ou illustrations en couleur

Bound with other material / Relié avec d'autres documents

Only édition available / Seule édition disponible

Tight binding may cause shadows or distortion along interior margin / La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distorsion le long de la marge intérieure.

Blank leaves added during restorations may appear within the text. Whenever possible, thèse hâve been omitted from filming / Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées.

Additional comments / Commentaires supplémentaires:

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L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails de cet exem- plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli- ographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la métho- de normale de filmage sont indiqués ci-dessous.

I j Coloured pages / Pages de couleur

I I Pages damaged / Pages endommagées

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Pages restored and/or laminated / Pages restaurées et/ou pelliculées

0 Pages discoloured, stained or foxed / Pages décolorées, tachetées ou piquées

[ I Pages detached / Pages détachées

|.X| Showthrough / Transparence

r~l Quality of print varies /

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Qualité inégale de l'impression

Includes supplementary material / Comprend du matériel supplémentaire

Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best possible image / Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible.

Opposing pages with varying colouration or discolourations are filmed twice to ensure the best possible image / Les pages s'opposant ayant des colorations variables ou des décolorations sont filmées deux fois afin d'obtenir la meilleure image possible.

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This item Is fllnwd at the réduction ratio checked below /

Ce document eet filmé au taux de réduction indiqué ci-dettoua.

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'^w^^'^'wmiiÊi3m^r.*r,

Th« copv filmad h«r« haa baan raproducad thanka to tha ganaroaity of :

National Library of Canada

L'axamplaira filmé fut raproduit gréca à la générosité da:

Bibliothèque nationale du Canada

Tha imagaa appaaring hara ara tha bast quality possibla conaidaring tha condition and lagibility of tha original copy and in kaaping with tha fiiming contract apacificationa.

Original copias in printad papor covara ara filmad baginning with tha front covar and anding on tha last paga with a printad or iliuatratod impraa- sion, or tha back covar whan appropriata. AU othar original copiaa êf filmad baginning on tha first paga with a printad or iiluatratad impraa- sion, and anding on tha last paga with a printad or iiluatratad impraaaion.

Tha laat racordad frama on aach microficha shall contain tha symbol ^^ (maaning "CON- TINUEO"). or tha symbol V (maaning "ENO"). whichavar appliaa.

Mapa, platas, charts, atc. may ba filmad at diffarant raduction ratios. Thosa too larga to bo antiraiy includad in ona axposura ara filmad baginning in tha uppar laft hand cornar, laft to right and top to bonom, as many f ramas as raquirad. Tha following diagrama illustrata tha mathod:

Las imagas suivantas ont été reproduitas avec la plus grand soin, compta tanu da la condition at da la nattât* da l'axamplaira filmé, at an conformité avac laa conditions du contrat da fiimaga.

Las axamplairaa originaux dont la couvartura en papier aat imprimée sont filmés en commençant par la premier plat et en terminant soit par la dernière paga qui comporte une empreinte d'impreasion ou d'illustration, soit par le serond plat, sa'on la caa. Toua las autres exemplaires originawx sont filmés an commencent par la pr miéra paga qui comporte une empreinte d'impreasion ou d'illustration at en terminant par la dernière paga qui comporta une telle amprainta.

Un daa symbolaa suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon le caa: la symbole ^^ signifie "A SUIVRE", le symbole signifie "FIN ".

Laa cartaa. planchée, tableaux, etc., peuvent être filmés é des taux da réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être raproduit an un seul cliché, il est filmé à partir da l'angle supérieur gauche, de gauche à droits. et da haut an baa, 9n prenant la nombre d'imagea nécessaire. Lea diagrammes suivants iliuatrant la méthode.

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MICROCOPY RESOIUTION TEST CHART

(ANSI and ISO TEST CHART No. 2)

^ .APPLIED IIU^GE

Inc

1653 East Main Street

Rochester, Ne* York 14609 USA

(716) 482 - 0300 - Phone

(716) 288 - 5989 -Fax

LA VACHE LAITIÈRE

Alimentation - I^ait - Tuberculose

PAR

J." B. PLANTE

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LA VACHE LAITIÈRE

Alimentation - Lait Tuberculose

PAR

J.-B. PLANTE

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QUEBEC

1908

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-.1 ÊL^.A i iïit-rJR. J

Dédie

à

Son Honneur

Munsieur J.-Gcorges Garneaii

lire de Québec

INTRODUCTION

•• ■#•♦•♦

Cet ojmsrnl*' se divise en tiMi> paît le», huiis la |iit'mit'ic jiartie, «ni »'tu(lit' ralim. ntation de la sache laitière, i|ui est, a.ssur-«'iiient, d'une ;.'raiHl«' iiii|Miitji»u«' ('■eunuiiii(jue, |»ui^ »|irelle îi [Kiur olijet loltteiit iuii d'une forte <|uaiititt'' de lait de la meilleure (jualitt'.

I«v eormui^sjiiiee des j>li(-i»<iin< lus de la ruitritimi est l'iiii des ii(»inl)reu.\ triomplu's de la seieiiee inudeiiie ; elle a pei mis <le doubler, en (juantit»'- et en (|UJilitt', le lait de no- xiiehe.s.

Ce point est fondiimental ; aussi en ;*! je fait depui>- lon;^temps une étude conseieneieuse et raisonn«'e dont je viens aujourd'hui faire part aux laitiers et aux eultiva teurs en général.

La deuxième partie indifjue les pré'eautions à prendre jMiur conserver le lait en bon état.

T^a troisième partie traite <le !u tuberculose de la \aclie laitière, «piestion toute d'actualité, comn e on le sait. Kn effet, i»n vient de faire si ;,'rand bruit à ce sujet, ipie ja mais occasion plus projtice ne peut s'offrir de faire cou naître les mesures à prendre p<»ur .se puder dune maladie si justement redoutée.

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II

PREMIÈRE PARTIE

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Alimentation de la Vache laitière

La vache est essentiellement herbivore ; c'est «le plus un ruminant, ce qui veut dire qu'elle pos- sède la faculté de ramener dans sa bouche, pour les mastiquer de nouveau, les aliments qu'elle a déjà ingérés une première fois.

Or, ne peuvent être ruminés que les aliments de gros volume, dont les meilleurs, pour la vache laitière, sont : l'herbe, le foin, et les plantes tuberculeuses.

La bonne herbe, tendre et jeune, que les vaches prennent elles-mêmes au pâturage, constitue pour ces dernières l'aliment principal, essentiel, par excellence.

Aussi faut-il fournir aux vaches, l'hiver, la nourriture qui s'en rapproche le plus. On y arri- vera en leur donnant du meilleur foin.

Les foins, pour renfermer la plus grande quan- tité possible de substances alimentaires diges- tibles, et par suite, assimilables, doivent être cou- pés très jeunes, c'est-à-dire au moment oii, après avoir développé à leur maximum toutes leurs feuilles, ils ouvrent aussi toutes leurs fleurs.

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Pour obtenir un fort rendement en lait, il ne faut pas tant compter sur l'eau absorbée comme boisson que sur celle que renferment les ali- ments.

Aux champs, c'est l'herbe qui fournit aux vaches laitières le volume d'eau dite de régéta- fion dont elles ont besoin.

L'hiver, elles le trouvent dans les plantes tu- berculeuses et les légumes dont les meilleurs,, par ordre d'importance sont : les betteraves, les choux de Siam et les carottes.

Le passage du régime de l'étable à celui du pâturage demande certaines précautions. Ainsi, en Europe, les propriétaires intelligents com- mencent le pâturage en laissant sortir les vaches vers la nuit, alors qu'elles n'ont pas faim, et seu- lement une heure la première fois, en augmen- tant ce laps de temps un peu chaque jour. Grâce ;i ce moyen, au lieu de diminuci-, le lait augmente dans une proportion notable.

Je m'empresse de convenir que nos laitiers sont incapables d'en faire autant. Mais ce qu'ils peuvent très bien faire au grand avantage de leurs vaches, c'est de ne les conduire au pâtu- rage, la première fois, que tard dans l'après-midi, alors qu'elles ont la panse pleine de foin.

Le peu d'herbe fraîche qu'elles mangeront dans le court espace de temps qui les séparera

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du coucher, ne pourra pas leur nuire de nianièri' sensible à cause du foin qui remplit leur ])anse. et elles seront à peu près prêtes, le lendeinain, à commencer leur nouvelle alimentation, sans qu«' raugmentation de leur traite soutt're de retard.

Pendant toute la durée du pâturage, il convient de toujours laisser <lu bon foin devant les vaches. Cette précaution a un triple avantaj^e. Dans les premiers jours du pâturage, elle protège les vaches contre les ett'ets nuisibles d'une trop brusque transition du régime alimentaire de l'hiver à celui de l'été.

Elle leur sert plus tard de préventif contre le mal que leur causerait l'excès d'eau que con- tiennent les plantes surtout dans les terrains humides.

Enfin, à l'automne, quand les prés sont ap|iau- vris, le foin supplée à l'insuffisance de la nourri- ture que les vaches y peuvent alors se procurer. il prépare en même temps les vaches à leur ali- mentation d'hiver.

Comme personne n'aime à conserver des vaclu's (pli ne donnent que peu ou pas de hiit, le meil- leur moyen d'en t)l)tenir beaucoup, est de h's nourrir abondamment.

Il ne faut jamais donner de srl aux vaches laitières, les fourrages en contiennent sutTisani- ment. La chose a été établie clairement à la

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suite (les enquêtes entreprises et menées ù bonne fin par Mj^r Kneipp. (1)

La vache boit beaucoup et, par consé(iuent, n'est pas difficile sur le choix de son breuvaj^e. Toutefois, il est évident que si elle n'a (jue de h\ mauvaise eau à sa disposition, elle ne jjourra pas donner un lait de première (ju alité.

Donc, le breuvage le plus sain pour la vache laitière, est cehii que fournit la prévoyante na- ture : l'eau pure et limpide. T^a perfection est qu'elle soit courante à l'étable comme elle doit toujours l'être au pâturage.

A cela joigne/ les bons soins de lu nmin, la douceur du tr<titeit u uf ; ce sont des choses indispensables à l'entretien profitable de la vaclu^ laitière, qui est généralement fort nerveuse. En suivant ces recommandations, on peut être sûr de faire produire aux vaches un lait abondant et de qufilité supérieure.

(i) l'tT . . iiisi, paife 14501 suivantes.

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DEUXIÈME PARTIE

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Le Lait ; soins qu'il réclame

La plus ^rando propreté ost la condition essen- tii'llo do la conservation du lait.

Lorsque le temps de la traite des vaches est arrivé, si c'est au pâturage, il convient de les rassembler, le plus doucement possible, sans les faire courir, ni les brutaliser, dans un endroit propre, non toujours le même, comme la chose se pratique malheureusement trop souvent. Puis on les approche, tran(iuillement toujours ; on leur tc>uche légèrement le flanc afin de ne pas les effrayer, et aussi pour s'assurer qu'elles sont bien propres. On leur passe la main sur le pis. et les trayons, et si ces derniers ne sont pas bien nets on les essuie avec une poij^née de foin et non avec l'eau qui chasse le lait ; le foin, voilà ce qui convient le mieux.

On coule le lait en le faisant passer au travers d'un linge de toile ; la meilleure toile est celle dite de Russie. Ce linge doit être lessivé après chaque traite. Il faut éviter les couloirs en fils métalliques, ceux de cuivre principalement, à cause de la rouille et du vert de gris surtout, qui

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s'y forme. Pour couler le lait, l'hiver, on doit s'éloigner quelque peu de l'endroit oii les vaches sont gardées.

Les bidons en aluminium sont tout ce (juil y a «le mieux pour le transport du lait. Mais en attendant (pie baisse le prix aujourd'hui encore trop élevé de ce métal, on-pcut, sans trop d'incon- vénient, se servir de V^idons en ferblanc épais bien entretenus.

Pour que les bidons soient d'une propreté irré- prochable, qu'ils n'aient aucune odeur, il faut d'abord les rincer à l'eau tiède dès qu'ils sont vides, ensuite les laver à l'eau bouillante addi- tionnée d'un peu de borate de soude (borax), avec une lavette à long manche, enfin il faut les bien rincer à l'eau bf aillante, puis à l'eau froide, et les laisser égoutter au grand air. L'usage du borate de soude a été recommandé par feu I3 docteur Garneau à son laitier, gai\'on bien pro- pre pourtant, et qui ii'avait jamais pu détruire comidètenient la mauvaise odeur de ses bidons avant d'avoir employé le borate. 11 y a quinze ans que ce laitier se sert de ce sel, et toujours il en a obtenu pleine satisfaction.

11 faut bien que le lait soit aéré pour le débar- rasser de l'odeur animale qu'il garde tant qu'il est chaud, mais l'aération que l'on recommande aux patrons de beurrerie, n'est guère pratique, à t-ause du temps et des précautions qu'elle de-

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inarulo ; aussi je nie contente do mettre le lait dans de.s bidons dont le couvercle troué, est muni à l'intérieur de deux ou trois petits tubes par raj'ration se fait naturellement, sans tra- vail, ni perte de tein])s. La chaleur (jui s'échappe de ces tubes empêche la poussière de s'introduire à l'intérieur.

Tels sont les principeaux moyens à eniployei pour obtenir un lait qui se conserve longtemps. .Je ne parle pas de la propreté de ceux et de celles (|ui tnanipulent et vendent le lait, c'est trop élémentaire.

Un mot maintenant aux mères de familles sur les précautions à prendro pour conserver bnn le plus lonjiftemps possible, pendant le temps des chaleurs surtout, le lait qu'elles achètent pour la nourriture tle leurs bébés.

Ne mettez jamais votre lait dans uii vase de forblanc, il prend mauvais j^oût quand il y reste lonjçtemps ; évitez les vases en verre, car on ne peut pas les ébouillanter. Le mieux est de le conserver dans un pot en bonne faïence ou en porcelaine. Ne couvrez jamais hermétiquement le lait : cela lui fait contracter une mauvaise odeur ; contentez-vous de le recouvrir avec un linj^e à tissu lâche (mousseline, iJiiiv/.o) : le lait continue ainsi de s'aérer.

Avant de mettre du lait dans un vase qu'^1- conque, passez-y de l'eau : i-ela l'enijuM-hera dad-

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hérer aux juirois et iierinettra de mieux 'aver lo vrne.

Toute doiiiande de renseignements à ce sujet pourra ôtre adressée au ))ur» au de santé, (]ui s'emi)ressera d*y répondre.

Quant au lal>oratoire municipal do la Cité «le Québec, qui n'existe que depuis (juelques mois, il est destiné surtout à découvrir les fraudes que l'on cherche à introduire dans le lait comme dans tous les autres aliments.

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TROISIÈME PARTIE

o-

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La Tuberculose de la Vache laitière dans la région

centrale de la province de Québec. Quelle

est la race la plus réfractaire a

cette maladie ?

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SECTION PREMIERE

Considérât Ions in'ni'r(tU's sur le climat de l<t région centrale de la province dt Qnéhtc

On trouvera la délimitation de la réjrion it'ii- trave de la province de Québec, dans ro|)Uscule intitulé : Élenuje des Animaux de Ferme que j'ai publié l'an dernier.

Dans cette vaste réj^ion, le climat est excessive- ment variable : aujourd'hui humide, demain sec, il passe souvent d'une température à l'autre sans transition, et, à ce point de vue, diffère ji^ran- dement de celui du reste de la province.

SECTION DEUXIÈME

Cause principale o.j la tuberculose de la vache lai- tière

On comprend qu'avec un pareil climat, les a'M- inaux de ferme ne peuvent pas rester dans les champs, sans abri. Sept mois de l'année, on les

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tiont a r«''t»il)I('. A co lôjrin,,., les vn(lu»s laitières érliappont hioii aux athiquos danj^'crouscs du troid humide <Ie i. tic mauvaise saison, mais f'ost pour couri;- au-devant dun autre ennemi redoutalile et dont elles sont souvent les vic- times : la tuberculose.

"Le séjour continuel à leùihie (sept lonj;s mois chez nous), n'est pas moins contiaire à la nature des bêtes bovines, et devient pour «'Iles la source cVinn<mibrables nuiladies. On chen lie à favori- ser par la cl aleur artilicielle la sj'cn'tion lactée chez les vaches et ren|,'raiss(Muent chez les Ixeufs; pour cela on transforiiK* les eiai>les en de v('ni- tables étuves, soit (pion ne leur donne pas les dimensions convenables, soit (|u'on les peuple <»utre mes-ire. ou qu'on y iiittrdise l'accès à l'air «lu dehors, et tout cela sans son^'er <iue l'or^'ane eutami ainsi surexcité doit nécessairement ; ,m- ber plus tard tlaiis l'atonie. D'ailleurs, la chaleur humide et les émanations du t'umier ne peuvent manquer d'exercer une funeste influence sur les poumons et l'oij^anisme entier. A ces causes, si l'on joint le défaut absolu d'tîxercice et le trop de nourriture, on ne sera pas surpris du nombre des maladies (pii i('v-iultent de ces diverses pra- tiques, et des formes sinj^ndières qu'elles affectent souvent." (1)

(i) Xoiivaiii Muniitl de Mcthuiiif Wlt'niiiiin-, par F. A. tunitiM- traduit cl.- ralk-ni:md >itr la .le t'dition, par \\ j. Martin, iiu-dciiii vétérin.'iire, 1871, puj;cs -'5801 259.

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SECTIOX TH()ISIKMI<:

ffiue (h' ntcln' hiUii-re la plus ré/nict, //>< à hi fn- bervtihtse

Toutefois, il est t'crtaincs vnrhos li.itii'irs qui «'•(•liapïx'iit à ces nuiladies, la trhorcilost» inxiw autres, <l« ïiwnw si p''m''ral«» (iu'om jwnit «lin» quelles y sont réfracta ires.

De là. raison urj^ente pour •onnnîire cette race pn'cieu- sanitaire, vt par suite, «h-oik

%eur s<'r. ux «le jn »int î« vm;

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liii to»!i)* ceux qui es (|' M'étions. |M>ur

Or, il n'est cprune voix y- soccupoi't attentivement <le

dire que la r,\(*e (|ui est la plus i u.^- ^aire à la tuberculose, est .justement celK .tiiu#t»' longue série de ^générations a si fompl* u'm<fnf accli- matée ici.

Un ])rofesseur d'une v (ip(«t >*u» vHcontesf«M', le médecin-vétérinaire Ihichên** n h maintes reprises, ailirmé (jue notre n i\ inc cana- «lienne est seule à jouir à peu y < complète- ment de cette immunit*'*, sous mitit. climat, et l'expérience a {irouvé «luil avait i iison.

L'abattaj^e qu'on a si souvent f ire <les vaches importéi»s et devenues tuberculeuses, notamment de tout le bétail (70 tètes), (pn* s»? trouvait «sur une ferme non loin de Québec, con-

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lii'iiie 1)i<>M iiHHO/ son opinion pour qu'il n'y ait piiH lieu (l'inHistor davantage.

11 rento donc ahHoluinent acquis p««ui' tous (pie «•'est en élevant notre race canadienne extmipti^ de tout niélanj^e de siin^ç étranj^er, que l'on €*vi- tera le plus sûrement les ]M'rtes désastreuses que la tuberculose peut o«*cnsionner.

Donc, pt)ur avoir touj%)urs des vaches en excel- lente santé, et par suite, du lait parfaitement sain, il suffit de se i)rocurer des vaches cana- diennes. Puis, pour les conserver ainsi en santé parfaite, qu'on les lojçe, l'hiver, dans des étahles construites de telle sorte, qu'elles soient toujour» sk'he8, parfaitement aérées et à basMe tem})érature (environ 40' Fahrenheit).

SECTION QUATRIÈME

Manière de construire retable

Pour résumer tous les avantages que je vier-, d'indiquer, l'étable devra être construite à Tinté- rieur d'un bâtiment de telle fa<,*on qu'elle soit entourée d'un couloir ou passage «l'environ quatre pieds de largeur.

Ainsi à l'abri des variations de la température du dehors, sa construction peut être très simple et par conséquent peu dispendieuse. Elle ne requiert ni les moyens ordinaires de protection contre le froid, ni ventilation.

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I^H pniiH do vetto ôtahlo soront tout Himph'- rneiit faits en pliinches hrutos, lum einbouvftées.

I^e plafond sera à dix pieds «lu |ilaiu'luM-, et for- me* de la iiiêiiie manière (|ue les pans.

Voilà pour les établ. s à eonstruire ; mais pour celles qui existent «léjà. il faut bien les utiliser et en tirer le meillem- parti possible. Le moyen 1«* plus officaee de renuWlier aux vices de ces cons- tructions défectueuses, serait peut-être d'y ins- taller deux ventilateurs avec un poêle à cbaqu»' extrémité pour combattre l'iuimidité.

SECTION CINQUIÈME

OurertuvcH dr Vrfahfr

Il faut pratiquer dans les pans sud et ouest de l'étable de nombreuses et hautes fenêtres, afin dr donner libre accès à la plus grande quantité pos- sible de lumière, car lo soleil, il ne faut pas l'ou- blier, est le plus jçrand destructeur des germes d»* la tuberculose de la vache laitière.

..."L'absence de la lumière affaiblit d'une manière remarquable tous les animaux et blan- chit leurs tissus comme ceux des légumes ; nous l'avons éprouvé plusieurs fois avec des poules, dont hi crête se décolore totalenient au bout d»- quelques jours quand on les tient dans l'obscu- rité, tandis qu'elle revient du plus beau rouge en quelques heurcîs, si on les expose ensuite au

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^land jour. Nous sommas persuadé qu'une des plus importantes précautions à prendre dans lediuation du bétail, c'est de lui donner de la lumière avec abondance : sinon on n en fait que des êtres faibles, lympliatiques et incapables dt- it'sij.ter à l'action de l'air et des maladii^s. La lu- mière, qui fait naître toutes les couleurs, paraît donc développer aussi celle du san^, et exercer sur ce fluide l'action vivifiante qu'elle a sur les véjj^étaux." (1)

Il y aura deux [aortes à cette étable ; l'une à l'est, l'autre à l'ouest. Elles seront larj^es, afin d'éviter (jue les vaches ne sy heurtent ; vitrées, pour la uième raison qui a fait adopter les nom- breuses et hautes fenêtres, et en même temps, permettre de voir ce qui se passe à l'intérieur de 1 étable sans déranjçer inutilement les vaches, ce qui leur fait toujours tort ; coupées ou en deux [)arties, afin de pouvoir laisser le bas fermé et 1«« haut ouvert, quand on est en dedans, ce qui fait que l'air frais arrive au plafond et non sur les vaches.

SECTION SIXIÈME

Soni.s à donner nu.r rachcti hiH ivres

Une étable ainsi installée est toujours sèche, sa température jamais trop élevée, la lumière et

(i) Chimie des Aiiiiuaitx. par K- Dr Sarc. troisième cditiiMi paijo 17.

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l'air y circulent facilement, et on n'a pas besoin de s'occuper de la ventilation, elle se fait insensi- blement, naturellement et, par suite, d'une ma- nière parfaite.

La litière a aussi une grande importance. L'o- deur du bran de scie, celui des bois résineux sur- tout, chasse les germes morbides et les parasites, il absorbe les mauvaises odeurs, il permet en même temps d'entretenir facilement une gran<le propreté dans l'étable.

Voilà pour l'hiver. Mais pour l'été et surtout l'automne, alors que les vaches sont au pâturage, qu'il pleut à verse pendant des nuits entières et que souffle le vent si malfaisant du nord-est, il y aurait bien lieu aussi de protéger les vaches lai- tières contre ces intempéries de notre climat et contre la tuberculose qui en est la conséquence trop fréquente, au moyen d'abris placés dans les champs, comme la chose se pratique dans nombre de pays, notamment en France.

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SECTION SEPTIEME

Conclusion

A ces conditioDs, mais à ces conditions seules, on aura, et sûrement, des vaches en très bonne sîinté, qui fourniront conséquemment un iait exempt de germes morbides.

Que ceux donc de nos laitiers qui ont des ^aches de races étrangères, les reinj lacent par des vaches -anadiennes. Qu'après cela, le conseil d<^ ville nomme un inspecteur chargé de voir à ce i^ ri les étables soient irréprochables au point de vue sanitaire.

Ces précautions prises, il n'y aura pas lieu de nudtiplier, au grand ennui des laitiers, les épreu- ves à la tuberculine. Une seule suffira pour démontrer que les vaches ainsi choisies, nourries <^t logées, sont exemptes de tuberculose.

Il y aurait là, il me semble, un bon moyen de concilier les intérêts de tous.

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DOMAINE LAIRET

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(Chemin de Charlesbourg)

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